Dans la rue des blancs manteaux est une chanson écrite par Sartre en 1944 , durant la seconde guerre mondiale. La musique est de Joseph Kosma.
Jean-Paul Sartre en fait « cadeau » à Juliette Gréco pour constituer son répertoire de chanteuse-débutante .Elle l’enregistre en 78 tours le 30 juin 1950.
Les Frères Jacques ont également contribué à populariser cette chanson.
Cette chanson évoque la mise en place des outils de la peine de mort, à savoir l’échafaud et le bourreau, elle fait référence à la Révolution française et est une dénonciation de la peine capitale par Sartre.
Gravure sur bois 1974 – Musée Carnavalet – Anonyme
Cette rue du IVe arrondissement, reçut son nom définitif vers 1289, en raison de l’installation des moines mendiants de l’Ordre des Servites de Marie, qui s’établirent en 1258 dans le couvent des Blancs-Manteaux.
♪ Dans La Rue Des Blancs-Manteaux ♪
Dans la rue des Blancs-Manteaux
Ils ont élevé des tréteaux
Et mis du son dans un seau
Et c’était un échafaud
Dans la rue des Blancs-ManteauxDans la rue des Blancs-Manteaux
Le bourreau s’est levé tôt
C’est qu’il avait du boulot
Faut qu’il coupe des généraux
Des évêques, des amiraux,
Dans la rue des Blancs-ManteauxDans la rue des Blancs-Manteaux
Sont venues des dames comme il faut
Avec de beaux affûtiaux
Mais la tête leur faisait défaut
Elle avait roulé de son haut
La tête avec le chapeau
Dans le ruisseau des Blancs-Manteaux
Ils ont élevé des tréteaux
Et mis du son dans un seau
Et c’était un échafaud
Dans la rue des Blancs-ManteauxDans la rue des Blancs-Manteaux
Le bourreau s’est levé tôt
C’est qu’il avait du boulot
Faut qu’il coupe des généraux
Des évêques, des amiraux,
Dans la rue des Blancs-ManteauxDans la rue des Blancs-Manteaux
Sont venues des dames comme il faut
Avec de beaux affûtiaux
Mais la tête leur faisait défaut
Elle avait roulé de son haut
La tête avec le chapeau
Dans le ruisseau des Blancs-Manteaux
2 réflexions sur « Rue des Blancs-Manteaux par Juliette Gréco »
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Les chansons de Paris disent la vie intime des lieux et peu importe le temps qui s’écoule… On ressent ce que les pierres ont conservé… Heureusement par contre que nous ne sommes plus au temps des supplices! 🙂
Immense artiste et superbe chanson, excellent choix comme à l’accoutumée, merci Gérard et gros bisous
Cendrine
J’ai oublié un petit mot sur les Frères Jacques, je les ai toujours adorés ces zozos là!!!
gros bisous
Cendrine