Né à Lille en 1982, Victor Charlie Locuratolo (alias « Vito ») s’installe dans la capitale en 2012. Architecte et urbaniste de formation, son créneau est un mélange de dessin architectural, poétique, politique et humoristique.
A travers 10 thèmes qui font l’identité du Paris d’aujourd’hui, on découvre des paysages urbains fantasmés mais pourtant très fidèles aux ambiances et aux réalités sociales de la ville.
Le Paris de Vito », c’est une réflexion sur la ville contemporaine et ses mutations, il invite à un parcours poétique dans les quartiers de la capitale.
Si les dessins représentent des perspectives imaginaires, le lecteur attentif peut constater qu’ils sont inspirés de lieux réels.
Le XVIIIe arrondissement : la Petite ceinture en coulée verte avec La Recyclerie.
Les Buttes-Chaumont dans le XIX éme arrdt.
Vito porte avec ses illustrations malicieuses un regard à la fois amusé, incisif et original sur Paris.
Ses influences sont des auteurs comme Quino, Sempé, Batellier, Will Eisner.
Vito a auto-édité son livre en mars 2015.
- Album Marc Lavoine en 2001 – Auteurs Marc Lavoine, Fabrice Aboulker – Label : Mecury
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés
Tes trottoirs m’aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots
Je regarde tes monuments
Je trinque à la santé de tes amants
Sous tes ponts ta rengaine
Toujours après la peine
Quand tu brilles sous la pluie
C’que t’es belle en pleine nuit
C’est d’la faute à Hugo
Et j’picolle en argot
Je dors dans tes hôtels
J’adore ta tour Eiffel
Au moins elle, elle est fidèle
Quand j’te quitte un peu loin
Tu ressembles au chagrin
Ça m’fait un mal de chien
Paris Paris combien
Paris tout c’que tu veux
Boul’vard des bouleversés
Paris tu m’as renversé
Paris tu m’as laissé
Paris Paris combien
Paris tout c’que tu veux
Paris Paris tenu
Paris Paris perdu
Paris tu m’as laissé
Sur ton pavé
J’me réveille dans tes bras
Sur tes quais y a d’la joie
Et des loups dans tes bois
J’me glisse dans tes cinés
J’me perds dans ton quartier
Je m’y retrouverai jamais
Je nage au fil de tes gares
Et mon regard s’égare
J’vois passer des cafards sur tes bars
J’m’accroche aux réverbères
Tes pigeons manquent pas d’air
Et moi de quoi j’ai l’air
Paris Paris combien
Paris tout c’que tu veux
Boul’vard des bouleversés
Paris tu m’as renversé
Paris tu m’as laissé
Paris Paris combien
Paris tout c’que tu veux
Paris Paris tenu
Paris Paris perdu
Paris tu m’as laissé
Sur ton pavé
Je marche dans tes rues
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés
Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m’aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots
Sources
http://incam.fr/vito-humeurs-de-paris-et-dessins-dhumour/
http://canalsquare.blogspot.fr/2015/07/le-paris-de-vito.html
Bonjour Gérard ! Je découvre et j’aime ce que tu nous offres là ! Pourtant je suis une femme « campagnarde » et je ne pourrais vivre à Paris mais c’est tellement beau … et ce grand « couillon » de Marc Lavoine qui a un charme fou ! Bref ton billet me ravi merci ! Bonne semaine biz !
Amitié dans la nuit d’une dame d’un âge certain qui dort de façon « bizarre » … bon mardi ! biz !