Symbole de Paris et de la France, la tour Eiffel a fait l’objet de nombreuses représentations artistiques sous divers supports : peinture, photographie, films, séries, téléfilms, documentaires, écrits littéraires, etc …..
La chanson n’est pas en reste : plusieurs dizaines de titres sont consacrés au célèbre monument ! parmi celles-ci une chanson de 1930 de Lucien Dommel et Valfy « Quand on revoit la Tour Eiffel » interpétré par andré Perchicot.
André Perchicot est né à Bayonne le 9 août 1888. Son père était tailleur de pierre et sa mère lisseuse dans le textile.
Ingénieur de formation Perchicot est aussi coureur cycliste. Il fut même champion de France de vitesse en 1912.
En 1914 il est pilote, Son avion est abattu en 1916. Ses nombreuses blessures mettent un terme à sa carrière sportive, c’est alors qu’il décide de se lancer dans la chanson, d’abord pour remonter le morale des troupes puis à la fin de la guerre il devient une vedette de la chanson française.
En mars 1924 il est à l’Olympia. En 1933, il tourne un des tout premiers clips (« À la Varenne ») sous la direction de Jean Dréville .
Il effectue des tournées en Europe, en Afrique, au Moyen Orient.. Ce sont « Les tournées Perchicot » qui entraîneront dans leur suite plus de cinquante personnes : accessoiristes, chanteurs, choristes, etc.
Jusqu’à la fin des années 30 il enregistre quelques 200 titres dont le célèbre « Quand on aime on a toujours 20 ans ».
André Perchicot décède le 3 mai 1950 dans sa ville natale.
Quand on revoit la tour Eiffel.
Deux mois à la mer
C’est long et c’est cher
Et ça devient monotone
Monsieur, un matin
File loin des siens
Retrouver le pavé parisien
Combien de maris
Disent comme lui :
Quand on revoit la tour Eiffel
C’est Paris, c’est Paris qu’on retrouve
Quand on revoit la tour Eiffel
Au-dessus des maisons le dôme du Panthéon
On pense aux plaisirs de Paname
À ses bons coins, à ses jolies p’tites femmes
Quand on revoit la tour Eiffel
C’est Paris, c’est Paris qui vous sourit
Le bleu est parti
Bien loin de chez lui
Faire marches et corvées
Mais la perm’ viendra
Alors, ce jour-là
Laissant pelochon et tout l’ barda
Il dira dans l’ train
Avec les copains :
Quand on revoit la tour Eiffel
C’est Paris, c’est Paris qu’on retrouve
Quand on revoit la tour Eiffel
Au-dessus des maisons le dôme du Panthéon
On pense au petit bal musette
Où l’on ira danser l’ soir en casquette
Quand on revoit la tour Eiffel
C’est Paris, c’est Paris qui vous sourit
Banquier en renom
Sortant de prison
Pour avoir pelé des poires
Le portefeuille plein
Du fond de sa Voisin
Il fredonne narquois ce gai refrain
Loin du régime sec
Un cigare au bec
Quand on revoit la tour Eiffel
C’est Paris, c’est Paris qu’on retrouve
Quand on revoit la tour Eiffel
Au-dessus des maisons le dôme du Panthéon
On pense libéré des menottes
Qu’ la vie est belle quand on fait sa pelote
Quand on revoit la tour Eiffel
C’est Paris, c’est Paris qui vous sourit
On s’en va parfois
Parler le patois
Dans le pays que l’on aime
Mais il faut quitter
Les parents aimés
Sa petite maison, tout son passé
On a le cœur gros
Mais ça passe bientôt
Quand on revoit la tour Eiffel
C’est Paris, c’est Paris qu’on retrouve
Quand on revoit la tour Eiffel
Au-dessus des maisons le dôme du Panthéon
Par la fenêtre assis sur des malles
En griffonnant des tas d’ cartes postales
Quand on revoit la tour Eiffel
C’est Paris, c’est Paris qui vous sourit.
Sources.
Dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net