Paris, au 54 de la rue Montorgueil une boutique avec une superbe devanture : la boucherie Tribolet.
Implanté à Paris depuis 1927, date de l’ouverture de la boucherie par Camille Tribolet, ce commerce est une belle histoire de famille. André succéda à son père Camille, puis le fils d’André, Alain déjà présent depuis 1972, a repris le flambeau en 1988.
Ainsi, depuis trois générations la Maison Tribolet, propose de nombreux produits régionaux d’une très grande qualité : viandes de Salers et d’Aubrac mâturées, veau de Corrèze, charcuterie artisanale d’Auvergne… et même un petit rayon de charcuterie Corse pour les amateurs.
La boutique est tout en longueur avec un couloir étroit au fond duquel se trouve la caisse, et c’est parfois difficile de ressortir surtout le dimanche vers midi quand la queue s’allonge sur le trottoir.
Comme dit un habitué : « La qualité se paye, mais vous ne regretterez d’avoir payé une escalope de veau à 24 euros le kilo, car elle ne remplira pas votre poële d’eau et vous laissera un goût que vous n’aviez plus trouvé depuis des années ».
La rue Montorgueil est l’axe principal d’une zone piétonne toujours animée, possédant de nombreux commerces d’alimentation et des restaurants. Elle a donné son nom au quartier Montorgueil dont elle occupe le centre.
La rue Montorgueil – Claude Monet – 1878
Le roman Le Voyage d’hiver d’Amélie Nothomb se passe dans ce quartier.
L’entrecôte par les Frères Jacques – 1949 –
Si joli billet qui parle d’une de nos rues préférées! Avec Christophe, nous faisons nos courses essentiellement rue Montorgueil (très facile d’accès en venant par le RER D et en descendant à Châtelet, nous allons au magasin Naturalia). Nous sommes végétariens alors nous n’entrons pas dans cette belle boucherie mais nous passons devant à chaque fois et je l’ai prise en photo plein de fois. Très joli ce que tu as fait…Merci Gérard!
Gros bisous
Cendrine
Une rue que nous aimons beaucoup nous aussi. La chanson des Frères Jacques « L’entrecôte », pour illustrer cet article sur la boucherie, ne te concerne pas trop ! je rigole, mais effectivement ça n’empêche pas d’admirer la superbe devanture.
bisous
gérard