Le Pont des Arts est jeté sur la Seine entre la coupole dorée de l’Institut et la Cour Carrée du Louvre.
C’est certainement son architecture de passerelle piétonnière qui séduit l’ensemble de ses visiteurs.
La passerelle inspira de nombreux artistes , notamment Gainsbourg (chanson L’Assassinat de Franz Lehar en 1962 ) , Souchon (Rive gauche en 1999) et bien sur Georges Brassens (le vent en 1954).
Dans la chanson de Brassens, le pont des arts allié au vent se plait à jouer des mauvais tours à ses visiteurs ………. mais pas à n’importe lesquels :
<Bien sûr, si l’on ne se fonde
Que sur ce qui saute aux yeux
Le vent semble une brut’ raffolant de nuire à tout l’monde
Mais une attention profonde
Prouv’ que c’est chez les fâcheux
Qu’il préfèr’ choisir les victimes de ses petits jeux>.
Il n’est pas sur que le pont et son ami le vent, libres et facétieux, soit tellement en adéquation avec une pratique qu’on leur impose depuis quelques temps !!!
Le rite du cadenas.
Les amoureux ont pris l’habitude d’attacher un cadenas, marqué de leurs initiales et de la date, sur les grilles du pont. Ensuite, certainement pour éviter toutes tentations futures, ils jettent la clé dans la Seine !!!
C’est la nouvelle façon trouvée par les amants de conjurer les injures d’un avenir dont ils craignent qu’il soit fatal à leur amour.
Espérons que leurs espoirs ne seront pas déçus et que leur amour soit plus solide que la passerelle des Arts : il lui est déjà arrivée de s’effondrer en 1979 !!!!
Les voeux d’amour se gravent sur un cadenas, par un petit texte ou initiales.
C’est dispo ici depuis peu : http://www.cadenas-amour-grave.fr
Chaque année, on peut réitérer ses voeux et accrocher un cadenas…
Bises !