Graphiste travaillant au pochoir, plasticienne et poète, les premières œuvres de Miss.Tic apparaissent dans les rues de Paris à partir de 1985.
Avec des dessins de femmes caractéristiques et des phrases incisives, ses créations expriment la liberté. Son art repose sur un subtil mélange de légèreté et de gravité, d’insouciance et de provocation.
Née sur la butte Montmartre, à Paris, en 1956, fille d’ouvrier elle grandit à Orly.
Sa jeunesse est marquée par la disparition. A dix ans, elle perd une partie de sa famille, dont sa mère, dans un accident de voiture. Elle n’a que 16 ans quand son père meurt d’un infarctus.
Après des études secondaires,elle s’initie aux arts appliqués – décors de théâtre, photogravure… – puis rejoint la Californie au début des années 1980.
Régulièrement exposée depuis 1986 en France comme à l’étranger, réclamée par le milieu de la mode (Kenzo, Louis Vuitton…) et approchée par le monde du cinéma (elle a conçu en 2007 l’affiche de La Fille coupée en deux, de Claude Chabrol).
Miss.Tic a par ailleurs participé à l’édition 2010 du Petit Larousse en illustrant des mots de la langue française.
Représentée dans les foires internationales d’art contemporain, certaines de ses œuvres ont été acquises par le Victoria and Albert Museum, à Londres et le Fond d’art contemporain de la ville de Paris.
Son travail ne se limite plus à la rue où elle demande systématiquement l’autorisation avant de peindre, mais elle développe aussi des produits dérivés.
Pour la plupart des artistes et acteurs du street art, son art devenu commercial l’éloigne des valeurs du street art.
Miss.Tic rétorque : En réalité ce problème-là, je m’en fous. Je réponds aux critiques qu’ils sont jaloux ou envieux, que ce sont des fâcheux et des râleurs. Être enfermée dans la rue, c’est quand même un comble !!
Les murs sont choisis, en fonction du passage dans la rue et de leur beauté.
Je m’intéresse à la rue car elle est la voie du populaire, du public. Elle permet d’atteindre tout le monde avec ma poésie. C’est un geste politique dans le sens d’une volonté de s’adresser à tous, c’est une poésie démocratique.
J’utilise les mêmes pochoirs, la même typo. J’ai trouvé mon style et je suis une obsessionnelle. C’est mon langage
J’ai beaucoup voyagé mais je suis, travaille et reste à Paris.
L’art de Miss.Tic naît de la vie et s’y inscrit. Ses œuvres s’adressent à tous et font du public leur destinataire attitré et critique.
Sources.
http://controverses.sciences-po.fr/archive/streetart/wordpress/index-62366.html
http://www.artistikrezo.com/art/street-art/interview-de-misstic.html
Super artiste, que de jolis jeux de mots !
belle artiste, reconnue à présent
Habitant Paris XXème dans les années 1998/2001, nous avons passé un week-end à photographier ses pochoirs dans l’arrondissement.
Vu la belle expo à l’espace Paul Ricard en 2000.
Et je l’ai remercié sur le livre d’or pour la belle vignette de la Fête de l’Huma 1999.
« Une vie bien fête »
Dont hélas, personne ne parle dans les articles que j’ai consultés.
Dommage!
J’ai retrouvé la vignette de la fête, mais ne sais comment vous l’envoyer.
Merci pour l’hommage
bonjour Claude et d’abord Meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
C’est avec grand plaisir que je recevrai la vignette de Miss Tic. Vous pouvez me l’envoyer en pièce jointe à l’adresse suivante eldanet94@aol.com
merci d’avance gérard