Métropolisson de Janol Apin

Metropolisson-Janol-Apin-Metro-Richard-lenoir-

Milieu des années 90 à Paris, le photographe Janol Apin prend le métro. Sous la pancarte de la station Richard-Lenoir, « un Black » : « Je trouve ça marrant, c’est le déclic.»

De 1995 à 2005, le photographe réalise 110 clichés qui racontent le métro tout en jeux de mots, calembours ou évocations.

Voici une sélection qui se passe de commentaire :

janol-apin12

Metropolisson-Janol-Apin-Metro-Pere-Lachaise

monceau

Metropolisson-Janol-Apin-Metro-Rue-de-la-Pompe-

janol_apin-metro-paris-22-skeuds

Metropolisson-Janol-Apin-Metro-Gare-du-nord-

pergaam-com-9-copie1

Metropolisson-Janol-Apin-Metro-Cardinal-Lemoine

metropolisson-des-photographies-pleines-dhumour-sur-les-stations-de-metro-de-paris21

Metropolisson-Janol-Apin-Metro-Bel-Air

 

Les 110 photos sont rassemblées dans un livre  « Metropolisson » :
Editeur : Yvelinedition (5 décembre 2005)  Collection : LEPORTFOLIO.
(En 2014 Janol Apin à publié « Les p’tits vélos »).

janol

metropolisson-1-638

Pour accompagner cet article dans le même état d’esprit:  
une chanson « La vache dans le métro », l’album Le permis de conduire (1967).
Pierre Louki (1920-2006) auteur, compositeur, interprète.
 

Une vache, une grosse vache
Vient de monter dans le métro
Un vieux monsieur avec des moustaches
Lui cède sa place aussitôt
Si la vache est énorme
Le monsieur est galant
Il faut de tout pour faire un monde
Si la vache a des cornes
Le monsieur a des gants
Et ça sent le printemps dans le compartiment

Roule métro vers le ciel bleu
Au ventre de la capitale
Roule métro, rien ne t’émeut
Meuh meuh meuh meuh

Les voyageurs qui en ont vu d’autres
Une vache de plus, une vache de moins
Causent joyeux les uns sur les autres
Mais ciel, le contrôleur survient !
Comme il a des lunettes
Il voit le ruminant
« Qu’il a l’air vache ! » pense la vache
« Madame je le regrette
Mais c’est le règlement
Pour quatre pattes vous devez un supplément ! »

Roule métro vers le ciel bleu
Au ventre de la capitale
Roule métro, toi qui te meus
Meuh meuh meuh meuh

Et la vache qui est limousine
Les yeux rougis par l’émotion
Dit qu’elle va rejoindre sa cousine
Qu’a fait le voyage en camion
Une place idéale
Avant d’trouver ici
Que voulez-vous il faut bien vivre
Je crois que c’est aux Halles
Au coeur du grand Paris
Dans le compartiment tout le monde a compris

Roule métro vers le ciel bleu
Et la porte de La Villette
Roule métro, vers le gris meuh
Meuh meuh meuh meuh

Le vieux monsieur qui a des moustaches
Sous les moustaches cache un coeur d’or
A l’oreille il dit à la vache :
« Sortez, il en est temps encore !
Venez, je vous invite
Oui venez donc chez moi
Bien sûr j’ai déjà une femme
Notre pièce est petite
Mais on se tassera
Et tous les sam’dis soir on f’ra la corrida »

Et ils s’en vont vers le ciel bleu
Il lui murmure : « Ayez confiance
Car j’attends un H.L.Meuh »
Meuh meuh meuh meuh

<object type= »application/x-shockwave-flash » data= »http://www.paris-a-nu.fr/dewplayer.swf » width= »200″ height= »20″ id= »dewplayer » name= »dewplayer »> <param name= »wmode » value= »transparent » /> <param name= »movie » value= »http://www.paris-a-nu.fr/dewplayer.swf » /> <param name= »flashvars » value= »mp3=http://www.paris-a-nu.fr/wp-content/uploads/2015/08/louki3.mp3&autostart=1&showtime=1″ /> </object>

3 réflexions sur « Métropolisson de Janol Apin »

  1. Coucou Gérard, c’est une découverte géniale pour moi, pleine de facéties, de calembours, de drôlerie et avec un joli frisson surréaliste je trouve! J’adore, c’est plein d’humour et d’inventivité.
    Je pense bien à toi, je t’écrirai un mail dans quelques jours, je t’envoie de grosses bises, amicalement! Cendrine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.