Après avoir publié précédemment « Insomnie », « Un matin » et « La nuit est là » je vous propose de lire et d’écouter un autre poème de William B. intitulé « La lumière ».
La lumière.
Infusé par le soleil
La clarté se distille dans les airs
Sous le regard fier
D’une étoile de mer
L’aurore envoie ses bourgeons
Le matin de bonne heure
Sa flamme réchauffe nos peurs
Et il fait si bon
Mais quand on manque de lumière
Tout se confond dans l’ombre
Jaillissante source sombre
Qui nous colle des oeillères
Feu, fanal, éclair,
Tout est bon à prendre
Quand on va se faire prendre
Par un noir désert
Comme un manteau sous la pluie
On ruisselle de sueur
Parce que l’on a peur
De quitter la vie
Plus de flamme, de flambeau
Les nuages asphaltent le ciel
On se sent devenu robot
Tout est irréel
Quand on manque de lumière…
Encore un très joli poème !
Et la photo, est-ce une étoile de mer Corse?
Bonne journée, gros bisous
Bonsoir Gérard,
La lumière jaillit dans chaque mot de ce poème qui éclot à fleur d’âme. Il m’étreint le coeur, tout comme les précédents et je me retrouve dans ce besoin de lumière oxygène…
Le paysage était noyé de brume ce matin et le froid saisissant. Le petit arbre aux feuilles d’or qui pousse sous ma fenêtre continue de se dépouiller doucement. Encore deux ou trois jours et il sera dénudé. Les premières lumières de Noël s’allument dans mon quartier. De la poésie dans l’obscurité qui nous transporte en dépit de ce qui rôde dans la réalité. Je vous souhaite beaucoup de bonheur, merci pour vos messages et vos gentils commentaires, gros bisous chaleureux. Mes amicales pensées pour vos proches…
Cendrine